
Étude
Naturopathie
8/2/2023
Préménopause & Microbiote : l’allié hormonal
Préménopause : découvrez comment un microbiote équilibré peut soulager les troubles hormonaux, l’inflammation, le stress et la prise de poids.
Le cholestérol est souvent perçu uniquement à travers le prisme du risque cardiovasculaire. Pourtant, il joue un rôle fondamental dans l’équilibre hormonal, en particulier chez la femme.
C’est une molécule naturellement produite par l’organisme, nécessaire à la synthèse des hormones sexuelles, à la production de vitamine D, et à la construction des membranes cellulaires.
À l’approche de la préménopause, les besoins du corps évoluent. Les taux hormonaux deviennent plus irréguliers. La production de progestérone diminue souvent en premier, ce qui peut favoriser une forme de dominance œstrogénique relative.Dans ce contexte, le foie est davantage sollicité pour évacuer les œstrogènes en excès. S’il est ralenti ou surchargé, le cholestérol peut augmenter, certains symptômes fréquemment observés à cette période.
Le cholestérol est un lipide produit majoritairement par le foie, mais aussi apporté par l’alimentation. Il est indispensable à plusieurs fonctions biologiques essentielles :
Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas de “bon” ou “mauvais” cholestérol. Ce sont les lipoprotéines qui transportent le cholestérol dans le sang qui diffèrent :
L’objectif n’est donc pas d’éliminer le cholestérol, mais de maintenir un équilibre entre ces deux transporteurs.
Le cholestérol est le précurseur de toutes les hormones stéroïdiennes, y compris les œstrogènes et la progestérone. Il est donc indispensable au bon fonctionnement du cycle menstruel, à la fertilité, au sommeil, à la gestion du stress et à la santé osseuse.
À la ménopause, la baisse des œstrogènes s’accompagne souvent d’une augmentation du LDL, ce qui explique en partie l’augmentation du risque cardiovasculaire chez les femmes à partir de 50 ans.
➡️ Un apport insuffisant en cholestérol, ou une dégradation excessive de celui-ci, peut donc affecter la synthèse hormonale, en particulier chez les femmes ayant un terrain hormonal sensible ou sujet à des déséquilibres.
Malgré son importance, le cholestérol reste souvent associé uniquement à des risques cardiovasculaires. Plusieurs facteurs expliquent cela :
Le foie joue un rôle central dans la synthèse du cholestérol mais aussi dans l’élimination des œstrogènes. En préménopause, une diminution de la progestérone peut accentuer l’effet dominant des œstrogènes. Si le foie est ralenti ou surchargé, il élimine moins efficacement l’excès d’hormones et le cholestérol peut être réabsorbé ou mal recyclé.
Ce phénomène peut contribuer à certains déséquilibres comme :
Soutenir la fonction hépatique de manière ciblée peut alors être bénéfique.
En naturopathie, cela peut inclure :
Maintenir un équilibre lipidique contribue à préserver la production hormonale tout en limitant les excès qui pourraient impacter la santé cardiovasculaire.
Voici quelques repères nutritionnels :
👉 À lire également : Le rôle des oméga 3 dans l’équilibre hormonal
Le cholestérol est un élément central de l’équilibre hormonal féminin, et non une simple donnée à contrôler dans une prise de sang. Il est à la fois un messager biologique, un précurseur hormonal et un indicateur du métabolisme global.
En période de préménopause ou de ménopause, il est utile d’avoir une approche globale, à la fois nutritionnelle, digestive, hormonale et émotionnelle, pour comprendre et accompagner ses variations.
Pour des conseils personnalisés et adaptés à vos besoins, je suis à votre écoute.
N’hésitez pas à me contacter pour faire le point sur votre alimentation et votre santé hormonale.