
Bien-être
28/5/2025
Préménopause : pourquoi vous sentez-vous débordée ?
Fatigue mentale, charge mentale, irritabilité… Ces signes fréquents en préménopause sont liés aux fluctuations hormonales.
Les oméga 3 sont des acides gras essentiels que notre corps ne peut pas fabriquer lui-même. Il est donc indispensable de les intégrer via l’alimentation ou la complémentation. Leur rôle ne se limite pas à la santé cardiovasculaire : ils participent activement à l’équilibre hormonal, à la santé du cerveau, à la fertilité, et même à la gestion des symptômes liés à la préménopause.Aujourd’hui, les recherches confirment que ces acides gras polyinsaturés sont incontournables pour le bon fonctionnement global de l’organisme — en particulier chez la femme.
Les oméga 3 font partie intégrante de la structure de nos membranes cellulaires. On les retrouve notamment sous forme de phospholipides, qui assurent la souplesse et la perméabilité des cellules — un rôle fondamental pour le bon fonctionnement du cerveau, du système nerveux et… de nos hormones !
Le cerveau humain est composé à près de 60 % de lipides, dont une grande partie d’oméga 3 DHA (docosahexaénoïque). Ces acides gras participent au développement et au maintien des fonctions cognitives, de la rétine et des organes sensoriels.
De leur côté, les oméga 3 EPA (eicosapentaénoïque) sont les précurseurs de molécules anti-inflammatoires, comme les prostaglandines, qui jouent un rôle dans la régulation immunitaire et hormonale.
Les hormones agissent comme des messagers chimiques qui régulent des fonctions essentielles : cycle menstruel, métabolisme, humeur, sommeil, fertilité, etc.
Or, une alimentation pauvre en bons lipides peut perturber ces mécanismes.
Les oméga 3 — en particulier EPA et DHA — ont un effet anti-inflammatoire reconnu, qui soutient la régularité du cycle et contribue à stabiliser les fluctuations hormonales, notamment lors de la périménopause.
Le syndrome prémenstruel provoque irritabilité, fatigue, maux de tête ou douleurs abdominales. De nombreuses femmes rapportent une amélioration des symptômes après une supplémentation en oméga 3.
Ils agissent à la fois sur :
✨ Résultat : un cycle plus apaisé et une humeur plus stable.
De la préménopause à la ménopause, le taux d’œstrogènes chute, ce qui entraîne souvent bouffées de chaleur, troubles du sommeil, anxiété ou baisse de moral.
Les oméga 3 soutiennent cette phase de transition en :
Certaines études suggèrent même un effet bénéfique sur les troubles de l’humeur et les symptômes dépressifs légers liés à cette période.
À partir de la fin de la trentaine ou du début de la quarantaine, de nombreuses femmes commencent à ressentir des changements hormonaux subtils mais profonds : cycles plus courts ou irréguliers, irritabilité, troubles du sommeil, fatigue inexpliquée…
C’est souvent le signe que le corps entre en préménopause (ou périménopause), une période de transition hormonale qui peut durer plusieurs années.
Ces fluctuations hormonales s’accompagnent souvent d’inflammation chronique légère, d’instabilité émotionnelle ou de déséquilibres du cycle. C’est là que les oméga 3 deviennent de précieux alliés : ils soutiennent le système nerveux, régulent l’inflammation et favorisent un équilibre hormonal plus stable.
👉 Pour aller plus loin : Comprendre la préménopause et mieux la vivre au naturel
Notre corps ne pouvant pas produire d’oméga 3 par lui-même, il est essentiel de les apporter régulièrement par l’alimentation. Voici les meilleures sources, que tu peux intégrer au fil des repas :
Les poissons gras sont les meilleures sources naturelles d’EPA et de DHA, les formes d’oméga 3 directement utilisables par le corps.
💡 Privilégier les petits poissons gras (sardines, maquereau, hareng, anchois), situés en début de chaîne alimentaire, permet de réduire le risque de contamination aux métaux lourds.
Pour aller plus loin, on peut aussi se tourner vers des produits porteurs de labels durables, comme MSC (pêche durable) ou Bio européen, qui garantissent une meilleure traçabilité et un impact moindre sur l’environnement.
📌 Si vous ne mangez pas de poisson, ou très peu, il est tout à fait possible de se tourner vers des alternatives végétales riches en oméga 3 (graines, huiles, algues), ou d’intégrer un complément à base d’algues, qui fournit directement du DHA et parfois de l’EPA — tout en étant 100 % végétal 🌱
Pour les végétariennes ou celles qui mangent peu de poisson, on mise sur l’ALA (acide alpha-linolénique), un oméga 3 végétal.
👉 Astuce : les graines doivent être moulues pour que le corps en absorbe les nutriments. Ajoute-les dans les yaourts, bouillies, salades ou smoothies.
📌 Ces huiles sont fragiles, à conserver au frais et à utiliser à cru (vinaigrette, filet sur légumes ou soupe).
Certaines algues marines sont naturellement riches en EPA et DHA, et peuvent être prises sous forme de compléments (parfait pour les véganes).
Même s’ils contiennent peu d’oméga 3, ils complètent les apports :
Quelques astuces simples à mettre en place, ce sont des apports quotidiens qui feront la différence :
✅ Manger du poisson gras 2 à 4 fois par semaine, en privilégiant les petites espèces (sardines, maquereau, hareng, truite, anchois) issues de la pêche durable (label MSC, bio).
✅ Ajouter des graines riches en oméga 3 comme le lin, le chia ou les noix de Grenoble à tes salades, yaourts, porridges ou smoothies.
✅ Utiliser des huiles végétales riches en oméga 3 (lin, noix, cameline…) en assaisonnement : elles sont fragiles et ne doivent pas être chauffées.
✅ En cas de régime sans poisson, ou d’apports limités, un complément à base d’algues peut apporter une dose utile de DHA — parfait pour une alternative végétale.
✅ Miser sur la régularité : ce sont les apports fréquents et équilibrés qui feront la différence.
Les oméga 3 sont bien plus que de simples “bons gras” : ce sont de véritables régulateurs, capables d’apaiser l’inflammation chronique, de soutenir le système nerveux, de protéger la vision, et surtout, d’accompagner les fluctuations hormonales qui jalonnent la vie des femmes.
À l’approche de la préménopause, lorsque le corps commence à changer, ces acides gras jouent un rôle essentiel pour soutenir cette transition, réguler le cycle, stabiliser l’humeur et prévenir certains déséquilibres métaboliques.
Pour des conseils personnalisés et adaptés à vos besoins, je suis à votre écoute.
N’hésitez pas à me contacter pour faire le point sur votre alimentation et votre santé hormonale.